STEFAN LEUSTIAN A SURVOLE SA FINALE

L’Américain Stefan Leustian a battu en finale le Croate Devald en deux sets (6-2, 6-1).

Sorti dans le final round à l’Orange Bowl, éliminé en quarts de finale à Bolton par Harold Mayot, l’Américain Stefan Leustian tient enfin sa victoire dans le tournoi majeur de la catégorie.

Au cours de la semaine, Stefan Leustian aura véritablement bataillé deux fois sur les courts du Mondial tarbais. Tout d’abord, lors de son premier tour face à l’Espagnol Daniel Rincon, issu des qualifications, qu’il battait en trois sets (6-3, 3-6, 6-3), puis samedi, en demi-finales, face au Tricolore Harold Mayot, qu’il finissait par sortir de la route à la finale (3-6, 6-2, 6-2).

Car sur les autres matchs de la semaine, le jeune garçon originaire de Sacramento (Californie) s’est baladé, sortant tour à tour le Français Mpetshi Perricard sur abandon à 5-0, puis le lendemain le Danois Rune en deux sets (6-3, 6-3), avant de renvoyer l’Allemand Stoeger outre Rhin (7-6, 7-6) lors des quarts de finale.

Une finale à sens unique, mais de haute volée

Hier après-midi, le jeune garçon avait laissé retomber la pression d’un central acquis, la veille, complètement à la cause du Français. Opposé là au Croate Borna Devald, tête de série n° 4 du Mondial, il n’allait pas faire traîner les choses.

Breaké d’entrée sur sa première mise en jeu, Stefan Leustian allait égaliser sur la mise en jeu du Croate, puis passer à grands coups de coups droits et de revers la surmultipliée pour mener très rapidement, 4-1. En face, Borna Devald tentait bien quelques coups magnifiques, mais le Californien répliquait encore et toujours. A 4-2, Stefan Leustian poursuivait son bout de chemin  dans cette finale pour breaker une troisième fois le Croate et s’offrir le premier set (6-2) en un peu plus d’une demi-heure.

La deuxième manche n’allait pas traîner non plus, car le jeune Américain continuait son oeuvre, lâchant ses coups, faisant étalage de son talent face à un Croate qui s’éteignait au fur et à mesure.

Car à 1-1, le droitier US n’allait plus rien lâcher, breaker encore à deux reprises un Croate désormais complètement dépassé, certainement fatigué par sa demi-finale de haute lutte face au Polonais Taczala.

Alors, en moins d’une heure, il pouvait lever les bras, aller rejoindre le clan US de l’autre côté du court, avant de soulever le saladier de cette 34e édition d’un Mondial tarbais qui ne lui tendait pas forcèment les bras, mais qu’il a brillamment remporté.

J.-P. Lapeyrade – La Dépêche du Midi – Edition du 1er février 2016.

Photo Ch. Jarno

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